La Ville de Romilly-sur-Seine

Ville de 14 671 habitants, située au nord-ouest du département de l’Aube, à 30 minutes de Troyes, à 1h30 de Reims et à 1h15 de Paris, Romilly-sur-Seine, « une ville à la campagne », à la périphérie de la grande couronne parisienne.
Ancienne ville industrielle, dans une région traditionnellement tournée vers l’agriculture, Romilly a su néanmoins préserver son identité dont le riche patrimoine architectural et industriel se fait l’écho. Ainsi, au détour de chaque rue, les édifices de la ville vous parleront de la vie ouvrière du début du XXe siècle, celle des célèbres bonnetiers romillons.
Témoin d’un passé encore plus ancien, le parc de la Béchère, véritable poumon vert de la ville, est l’indice d’un patrimoine naturel romillon fort important.

L’Eglise

L’église Saint-Martin de Romilly-sur-Seine a été construite en 1903 et inaugurée le 2 avril 1905. Elle remplace une église datant du XVIe siècle qui était située sur l’actuelle place des Martyrs de la Libération, à 200 mètres de l’emplacement actuel, qui tombait en ruine et fut détruite en 1905. L’église actuelle est restée inachevée. Elle se compose d’une travée de nef à bas-côtés, d’un large transept et d’un choeur avec une abside à trois pans largement dimensionnée. Un campanile se dresse sur le côté nord au niveau de la façade ouest ; il a été édifié en 1971, d’abord en bois, puis en béton.

L’édifice a été construit dans le style gothique du début du 13e siècle.Le décor vitré a été hérité de l’ancienne église détruite. Il se compose d’un ensemble de verrières dû à l’atelier de J. Janin de Nancy réalisé vers 1885 (ensemble des baies hautes de l’abside : Cène, Vie du Christ, saint Martin et saint Louis ; baies basses de la travée de nef : Couronnement de la Vierge, saint Nicolas), et d’autres verrières du 19e siècle dont deux de 1870 dues aux maîtres-verriers parisiens Erdman et Krémer (vies de saints et de la Vierge).

Récemment, cet ensemble, largement lacunaire (nombreuses baies en verre blanc), a été complété par les deux grandes verrières du transept, réalisées par le maître-verrier Joël Mône et l’atelier le Vitrail Saint-Georges, de Lyon. Ces deux verrières (le Baptême du Christ au nord dans les tons bleus, le Christ au sud dans les tons rouges), inaugurées en janvier 2013 et financées par souscription, chacune d’une surface de 33 mètres carrés, sont destinées à être les premiers jalons d’un ensemble prévu de quatorze baies.Ni l’église ni les vitraux ne sont protégés au titre des monuments historiques.

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