Le village des Riceys

Au début du XVIe siècle, aux alentours de 1500, la France sort de la guerre de 100 ans. Le village des RICEYS souffrît beaucoup de ces guerres, et, en particulier, des luttes qui opposèrent sur la fin le roi Louis XI et les pubs de Bourgogne Charles le téméraire.

Commenca à ce moment, sous le règne de Louis XII surnommé « le père du peuple », une période de grande prospérité. Le village se reconstruisit et éleva 3 grandes églises, une pour chacun des trois RICEYS

Les habitants de cette époque reconnaîtraient difficilement leur église car elle a été beaucoup remaniée au cours des années. Le cœur et le transept sont les parties les plus anciennes. La nef a été rebâtie et se trouve aujourd’hui dans un autre style. Avant l’invention du paratonnerre par l’Américain Benjamin Franklin vers 1800, nos églises recevaient souvent la foudre et les charpentes en bois brûlaient entrainant la chute de la voûte.L’église de RICEYS bas n’a probablement pas fait exception à cette règle.

Les chapelles latérales, ajoutées plus tard, furent construites soit par des confréries, nombreuses à l’époque, soit par des particuliers qui s’y faisaient enterrer.

Enfin le portail principal, nettement renaissance semble avoir été ajoutée sur la façade extérieure.

À l’origine, l’intérieur n’avait ni statues ni bancs ni stalles du cœur. Chacun apportait son siège et s’installait où il voulait, même au pied de l’hôtel. À cette époque, les églises étaient aussi utilisées pour réunir tout ou partie de la population pour débattre des affaires profanes aux religieuses du village.

Voyons maintenant la description de cette église sa longueur : 55 m ; sa largeur 27 m, la hauteur de sa nef : 17 m et enfin son clocher 63 m.

Tout l’équipement intérieur a été jusqu’à notre époque, l’œuvre d’artisans ou d’artistes locaux ou régionaux : Masson, tailleurs de pierre, menuisier, ébéniste, peintres et sculpteurs… Ceci montre que les villages étaient très vivants autrefois.

Les vitraux du cœur sont d’origine. Au centre Jésus crucifié. deux anges recueillent son sang dans des calices. Marie, sa mère, et Jean l’apôtre, sont au pied de la croix. Tout en haut dans un médaillon, Dieu le Père et le Saint Esprit représenté par une colombe. En dessous, cachée partiellement par l’autel, la vie de saint Pierre en neuf panneau.

La fenêtre de gauche représente Saint-Pierre, vêtus en pape, avec les clés et le livre de l’Évangile. Les autres apôtres portent des rouleaux où sont inscrits des articles du Credo.

La fenêtre de droite est composée de débris de vitraux anciens assemblés au hasard en 1869

L’autel d’origine a disparu il était surmonté d’un retable aujourd’hui placé dans une chapelle latérale. L’autel actuel a été construit en 1745. C’est une table en bois peint, surmonté d’un baldaquin avec à sa partie supérieure la tiare papale. Au centre la Sainte vierge, à gauche Saint-Pierre et à droite Saint-Paul.

En 1774,un sculpteur local fabrique et pose les boiseries du cœur. À la révolution, les stalles du cœur sont achetées à l’abbaye de Molesmes, à remarquer les « miséricordes » des sièges mobiles de ces stalles, elles sont toutes de sculptures différentes. La petite grille en fonte noire et dorée qui surplombe ses stalles fut ajoutée en 1853 travail exécuté par un artisan serrurier du village.

Des chapelles latérales, beaucoup d’œuvres d’art ont été retirées pour restauration et ne sont malheureusement plus visibles. Il reste cependant dans une des chapelles du fond, à gauche, un retable, d’origine flamande, qui date de 1520, et, dans la chapelle, sous le petit escalier, une mise au tombeau qui rappelle celle de Chaource. A voir également dans la chapelle du fond à droite le beau vitrail du XVIe siècle racontant 9 tableaux l’histoire de l’hostie miraculeuse.

À l’extérieur le portail principal s’avance en saillie sur la façade. Les portes des bas-côtés sont l’une, à droite, de style gothique l’autre, à gauche, de style renaissance.

En avant des portes de Genève, le portail forme un grand arc en plein cintre décoré de sculptures : au centre Dieu le Père, à gauche le sacrifice d’Abraham, à droite le crucifiement de Saint-Pierre. Les autres compartiments représentent les évangélistes. Les statues à hauteur des portes sont celles des saints et saintes Edme, Claire et Marcou qui avec Saint-Antoine était honoré comme guérisseur des maladies contagieuses. À remarquer aussi tout autour de l’église les traces d’une large bande noire avec des écussons dorés. Cette bande a été peinte pour les obsèques du dernier seigneur des RICEYS

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